L’Asticou, lieu des trois portages sur la rivière des Outaouais

L’Asticou, lieu des trois portages sur la rivière des Outaouais

 

Aux pieds où sied maintenant le parlement fédéral à Ottawa, se trouve la chute des Chaudières que Samuel de Champlain décrit comme l’endroit de la marmite bouillonnante telle une grande chaudière où se dégage une bruine de vapeur. Champlain emprunte surement la rive nord sur des lieux d’arrêt obligatoire au cours de ses voyages sur l’Outaouais. D’ailleurs, l’explorateur-cartographe caractérise l’endroit dans les récits de son voyage de 1613. Il illustre ce lieu en le représentant par cette pointe de terre méridionale sur la rive nord de la rivière des Outaouais de la carte de 1632.

Carte de Sieur Samuel de Champlain, 1632
Carte de Sieur Samuel de Champlain, 1632

La chute des Chaudières a pris son nid naturellement au retrait de la mer Champlain à la toute fin de la dernière période de glaciation. Cet obstacle naturel impose une série de trois portages à tous les voyageurs. Les Chaudières se contournent à partir d’un réseau de sentiers étroits permettant de suivre par voie terrestre la rive nord de l’Asticou, le nom utilisé de la chute par certaines nations algiques. L’Asticou est aussi un lieu de rassemblement et de recueillement spirituel de la grande nation algonquine, très discrète depuis les guerres iroquoises du 17e siècle. Dans la région, les Algonquins y assument fièrement le rôle de gardien de la forêt où abonde le castor et ce, jusqu’à l’arrivée du groupe d’associés du chef de canton Philemon Wright au début du 19e siècle.

"Indiens
Charles William Jefferys (1869-1951)
Indiens rendant hommage aux esprits de la Chaudière
Collection Imperial Oil, BAC

Des rares traces du patrimoine sur la traite des fourrures amènent à croire que les familles marchandes Miville-Deschênes et Gatineau sont actives dans la région dès le 17e siècle. Ces marchands de fourrure sont alors très familiers avec l’Asticou qui impose nombreux arrêts pour franchir les trois portages nécessaires avant d’atteindre les eaux calmes à l’est du lac Deschênes afin de poursuivre leur voyage sur l’Outaouais supérieur. Le premier sentier est d’une longueur de 643 pas. Les voyageurs doivent débarquer de leur embarcation et entreprennent leur périple avec l’ensemble des contenus de l’équipage lourdement chargé et leur canot sur leurs épaules.

"Chats
Philip John Bainbrigge(1817-1881)
Chats Rapids, near Ottawa ( Ontario ), ca. 1838-1841
Collection Philip John Bainbrigge, BAC C-011854,
SOURCE: ICON 1368

Le deuxième portage à la petite Chaudière impose un transport terrestre de 700 pas. Le troisième portage aboutit aux rapides Deschênes, et il oblige l’équipage à franchir les 740 pas pour atteindre les eaux calmes et navigables du lac Deschênes sur l’Outaouais.

Bibliothèque et Archives Canada : C-002772 Crédit : BAC, No. Acc. 1989-401-4
Groupe de voyageurs autour d’un camp de feu ca. 1870
Source : Bibliothèque et Archives Canada C-002772
Crédit : Bibliothèque et Archives Canada Acc. No. 1989-401-4

Les arrêts de navigation obligatoires à la chute des Chaudières jusqu’aux rapides Deschênes exigent de grands efforts physiques aux voyageurs. Ils ont à porter leurs charges avec agilité sur des sentiers étroits menant d’un portage à l’autre tout en transportant leur grand canot sur leurs épaules.

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Lieu de débarquement du troisième portage au rapide de Deschênes.
Analyse du potentiel archéologique au rapide menée par le GRAO et l’Association des résidents de Deschênes, Automne 2012, Collection Lisa Mibach.

Des obstacles naturels obstruent le passage non loin de l’embouchure de la rivière Gatineau jusqu’au lac Deschênes. Sur la rivière Gatineau, il y a aussi un lieu de portage contraignant aux rapides Farmer qui obligent ainsi les voyageurs à rester quelques jours sur les péninsules où naîtra la future ville de Gatineau.

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Jenny Russell Simpson (1847-1936)
Vue des rapides Farmers, sur la rivière Gatineau, à partir de l’île Wright (Québec), 20 août 1879
Collection Amy Cau, BAC C-003516
SOURCE: ICON 181740

Des sentiers reliant la fin des portages à l’ouest des Chaudières jusqu’au lieu de départ vers le nord sur la rivière Gatineau débutant aux rapides Farmer se joignent tous deux par un réseau de sentiers menant aux rapides Deschênes jusqu’aux collines de la Gatineau. Au 19e siècle, certains de ces sentiers s’élargiront plus tard et deviendront les premières routes qu’emprunteront les colons. Le chemin Vanier, le chemin de la Montagne et le chemin Rivermead en sont quelques exemples.

Frances Anne Hopkin, Descente des rapides, Québec (Québec ),  Collection Hopkin, Bibliothèque et Archives du Canada, 1879
Frances Anne Hopkin,
Descente des rapides, Québec (Québec ),
REPRODUCTION : C-002774,
Collection Hopkin, Bibliothèque et Archives du Canada, 1879,
SOURCE: ICON 181548

Source au sujet de la période de la fin de la glaciation en Outaouais

Jean-Luc Picard, « Les sites archéologiques de la vallée de l’Outaouais », Kichi Sipi, à la découverte de la mémoire ancienne de notre région, Musée canadien des civilisations, Mise à jour le 3 juin 2010

Source au sujet du site des trois portages

Chad Garfield et al., « La rivière des Outaouais :1650-1791 », Histoire de l’Outaouais, Institut national de la recherche scientifique (INRS-Culture et société), p.95-97.

Source pour le réseau des sentiers et des premières routes de l’Outaouais

Diane Aldred, « L’intersection du Chemin Deschênes », et la « La route menant au lac », Le Chemin d’Aylmer, une histoire illustrée, Association du patrimoine d’Aylmer, Aylmer (Québec), 1993, p. 18 et pp. 178-179.

Charles William Jefferys, (1869-1951) illustre la cérémonie du tabac pratiquée par les Algonquins- « Indiens rendant hommage aux esprits aux Chaudières », Collection Imperial Oil Collection à Bibliothèque et Archives Canada,

Au sujet du marchands français et de la traite des fourrures en Outaouais,

Raymond Ouimet, Pierre Miville-Un ancêtre exceptionnel, Les Éditions du Septentrion, 1989, 132 pages et Raymond Ouimet et Nicole Mauger, Catherine de Baillon, Enquête sur une fille du roi, Les Éditions du Septentrion, 2001, 264 pages.

L’activité de la fourrure à Gatineau du 17e et 18e siècle fait peu objet de l’historiographie québécoise. Michel Filion a caractérisé dans « La traite des fourrures au XVIIIe siècle : essai d’analyse statistique et d’interprétation d’un processus » la nature des changements dans la traite suite à la conquête. Il révèle en conclusion qu’il se pose nombreux problèmes d’interprétation lorsqu’on tente de mesurer le changement dans le commerce de fourrure entre les périodes du régime français et du régime britannique. Il y a aussi aucun type de documentation sérielle autres que les registres de congés de traite déposés par Edmond-Zotique Massicotte à Montréal en 1920.

Il devient alors difficile de cerner l’envergure de la traite des fourrures dans la région de l’Outaouais. Le travail le plus exhaustif au sujet de la traite des fourrures dans le comté de l’Ottawa au 19e siècle sont les travaux de l’historien Michael Newton, « Some notes on Bytown and the fur Trade », The Historical Society of Ottawa, Bytown Pamphlet series. no 5, 1991 et Michael Newton, « La maison Charron : Symbole d’une vision contrariée », Outaouais, Le Hull disparu, Institut d’histoire régionale de l’Outaouais, 1982. Cet historien traite des enjeux de la traite des fourrures au début de la colonisation de l’Outaouais. Malheureusement, l’historien travaillant pour le compte de la Commission de la capitale nationale du Canada, Michael Newton décède avant que ne se complète son étude des postes de traite dans le comté de l’Ottawa au 19e siècle. Le dernier site recensé par monsieur Newton est celui sur le lot 19 du premier rang du canton de Hull selon Bruce Elliot de l’Université Carleton à Ottawa.

Voici des articles consultées disponible en ligne sur le site Web des publications du Réseau du patrimoine de Gatineau.

Outaouais, le Hull disparu, no.1 (1988) Société d’histoire de l’Outaouais, 89 p.

  • Michael Newton, « La maison Charron : symbole d’une vision contrariée », Outaouais, le Hull disparu, no.1 (1988) Société d’histoire de l’Outaouais, p.11-15

Voir aussi La revue de la société d’histoire de l’Outaouais, Asticou no5 disponible en ligne sur le site Web Réseau du patrimoine de Gatineau.

Asticou, cahier no. 5 (mars 1970), Société historique de l’Ouest du Québec, 35 p.

Les trois articles suivants retiennent notre attention dans le cadre de cette recherche :

  • Augustin Potvin, «Fouilles archéologique à Hull?» dans Asticou, cahier no. 5 (mars 1970), Société historique de l’Ouest du Québec, p. 4.
  • Guillaume Dunn, «L’Outaouais : histoire d’une rivière» dans Asticou, cahier no. 5 (mars 1970), Société historique de l’Ouest du Québec, p. 5-15.
  • «Les origines du canton de Hull d’après Philémon Wright» dans Asticou, cahier no. 5 (mars 1970), Société historique de l’Ouest du Québec, p. 17-30.

Asticou, cahier no. 6 (octobre 1970), Société historique de l’Ouest du Québec, 30 p.

  • Gilles Lemieux, «Quelques noms indiens de chez nous» dans Asticou, cahier no. 6 (octobre 1970), Société historique de l’Ouest du Québec, p. 26-27.

Asticou, cahier no. 7 (juin 1971), Société historique de l’Ouest du Québec, 34 p.

  • Roger Marois, «L’archéologie au Québec» dans Asticou, cahier no. 7 (juin 1971), Société historique de l’Ouest du Québec, p. 31-33.

Voir aussi La revue de la société d’histoire de l’Outaouais, Asticou no 15, avril 1976.

  • Guillaume Dunn, «Fort-Coulonge : site archéologique», dans Asticou, cahier no 15 (avril 1976), Société historique de l’Ouest du Québec, p.16-23

4 réflexions sur “L’Asticou, lieu des trois portages sur la rivière des Outaouais

  1. Bonjour,
    Je suis historien étudiant la présence française (Nouvelle-France) dans la région de Gatineau. Plus précisemment, je tente de localiser le « poste de l’Outaouais » auquel quelques sources ancienne situent dans la région au XVIIe siècle. Je suis tenté de croire que ce poste étaient situé sur ou près d’un de ces trois itinéraires de portage. Est-ce que quelqu’un serait en mesure de me dire où ce poste était peut-être situé? J’aimerais aussi connaître les ininéraires des ces trois portages. Merci!

    1. Le poste de l’Outaouais à Gatineau demeure un mystère à mon avis. Mon hypothèse repose sur deux patronymes qui sont retenus dans la cartographie à travers les siècles : « Gatineau » et « Deschênes ».

      Je crois que Nicolas Gatineau et ses fils occupaient le confluent de la rivière Gatineau et des Outaouais.Ils ont alors la mainmise sur la rivière du Nord. Il y a la maison Charron au Parc Jacques Cartier qui laisse des traces de la présence d’un poste de traite à cet endroit. Il y a François Charron et Joseph Miville qui y traitent la fourrure au 19e siècle.

      Pour le deuxième fort de l’Outaouais je crois qu’il est aux rapides Deschênes qui est la porte d’entrée vers l’Outaouais supérieur. Jacques Miville-Deschênes est un grand négociant de fourrure au 17e siècle. En s’installant aux rapides de Deschênes, il peut intercepter les convois avant qu’ils n’atteignent les trois portages. De plus, les Miville-Deschênes demeurent très actifs dans la traite des fourrures jusqu’à la fin du 19e siècle à Gatineau. Des travaux en archéologie s’amorcent à Deschênes justement cet été. Dans l’étude préliminaire nous avons déterminé où est le lieu de débarquement. Je suis toujours justement à la recherche du poste de traite d’Ithamar Day à Deschênes, un ancien de la CNO devenu traiteur indépendant après la fusion de 1821.

      Voir les articles de Michael Newton à ce sujet : Michael Newton, « La maison Charron : symbole d’une vision contrariée », Outaouais, le Hull disparu, no.1 (1988) Société d’histoire de l’Outaouais, p.11-15 disponible en ligne sur Outaouais, le Hull disparu, no.1 (1988) Société d’histoire de l’Outaouais, 89 p. . Michael Newton a aussi amorcé l’étude des postes de traite dans la région de la capitale fédérale. Malheureusement, il est décédé avant d’avoir terminé. Son article : Michael Newton, Some notes on Bytown and the fur trade, The Historical Society of Ottawa, Bytown Pamphlet series. no 5, 1991. J’ai pu en obtenir une copie auprès de la Commission de la capitale nationale d’Ottawa (CCN).

      Voici un lien vers le début de mes travaux à ce sujet sur le parcours du patrimoine. Peut-être que vous y trouverez des sources qui puissent vous intéresser.

      https://sites.google.com/site/parcoursdupatrimoine/le-village-de-deschenes/a-le-lot-15-b-sur-le-rang-i-du-canton-de-hull

      Il y a aussi les travaux de Guillaume Dunn qui peuvent vous laisser des indices à ce sujet.

      Je sais aussi que Michel Fillion de l’Université du Québec en Outaouais(UQO) a fait un travail au sujet des permis de traite lors du passage de la fourrure au début du régime anglais et que Michelle Guitard a aussi travaillé sur le sujet. Elle a travaillé sur le poste de Lachine et étant native de l’Outaouais, elle a fait des recherches sur le sujet.

      Enfin pour les sentiers, si vous êtes dans la région allez marcher sur le Sentier des voyageurs près de la plage Moussette. Vous pourrez ainsi revivre les pas des voyageurs… Il y a aussi Arthur Buies et Joseph Taché qui ont écrit à ces sujet. Il y a un bon résumé dans Chad Gafield et al., dans « Histoire de l’Outaouais »,Institut national de la recherche scientifique (INRS-Culture et société), 1994

      Je suis vraiment heureuse qu’un historien s’intéresse à la traite des fourrures à Gatineau. Cette histoire pourrait installer le contexte dans lequel a évolué notre ville.

      Laissez-moi connaître l’évolution de vos travaux, ils m’intéressent beaucoup. Merci pour votre intérêt,
      Lynne Rodier

      1. Bonjour,
        Merci pour ces renseignements forts utiles.
        Je suis particulièrement intéressé à la présence française à Gatineau jusqu’en 1763. Je travaille présentement à répertorier les sites connus de forts et postes de traites français en Amérique du Nord. J’ai trouvé 232 sites documentés. Il me fera plaisir de partager cette liste avec vous une fois complétée.
        Merci pour les indices concernant les trois itinéraires de portage. Je vais tenter de trouver la plage Moussette. Je vais consulter les autres sources que vous m’avez si gracieusement données afin de tenter de trouver plus précisément les points de départ et d’arrivée des trois itinéraires de portage, de même que les itinéraires comme tels. Je souhaite les tracer sur une carte style Google.
        Est-ce que je comprends bien lorsque vous suggérez que la maison Charron occuperait PEUT-ÊTRE l’emplacement où Nicolas Gatineau et ses fils aurait construit un poste de traite?
        Deuxième question, pouvez-vous me donner plus de précision sur l’emplacement probable du fort Deschênes (par exemple intersection de rues, parc, etc). J’ai bien hâte d’en savoir plus sur ces fouilles.
        Cordialement,
        Mario

      2. De mon côté, je m’intéresse au lot 15 du premier rang du canton de Hull aux rapides de Deschênes. Alors, je suis plus familière avec la traite des fourrures au 19e siècle à Gatineau et à Ottawa.

        La maison Charron porte encore plusieurs énigmes. Elle a été construite au début du 19e siècle. Cette imposante maison de pierre est sur un lieu où la traite a une longue histoire. Les négociants s’installent toujours sur des terres reconnues pour la traite à l’embouchure des rivières ou sur les lieux d’obstacles naturelles. Les négociants favorisent les lieux où les Autochtones séjournent pour le commerce et les rassemblement familiaux en période estivale.

        Le site archéologique du Parc Lemay permet d’affirmer l’occupation humaine remonte à plus de 5000 ans. Ainsi, par ce principe déductif, il est permis de croire que les Français ont tôt utilisé ce site pour négocier avec les diverses nations algonquines qui s’y ressemblaient en période estivale.

        Pour Deschênes, il y a une carte qui montre le poste de traite en 1821 sur le lot 15 aux rapides. Ce poste appartient aux entreprises Day & McGillivray. Ithamar Day est un ancien négociant de la CNO et il devient un traiteur indépendant lors de la fusion avec la Compagnie de la Baie d’Hudson. Il renonce à ses opérations en 1831 en s’assurant de léguer sa terre à son fils Charles Dewey Day. Il vend son magasin et son poste de traite à son partenaire Murdoch McGillivray qui est aussi le frère d’Edward McGillivray, qui tenait un magasin, rue Wellington à Bytown. Les deux frères s’associent en 1830 au départ de I Day pour le Minnesota. Cependant, une autre famille, les McConnell, ont des droits sur le lot 15. Ils sont du groupe d’associés de Philémon Wright. Ils sont aussi des anciens négociants avec la CNO devenus traiteurs indépendants.

        Il faut aussi noter que le lot 15 qui est maintenant le secteur Deschênes à Gatineau et il était à l’époque une terre du clergé protestant. Les terres du clergé sont surtout situées sur des lieux propices à la spéculation foncière.

        Les traiteurs de la CNO ont graduellement acheté les permis de traite des Canadiens. Ithamar Day est originaire du Vermont et il a d’abord vécu à Montréal avant de s’installer aux rapides de Deschênes. Il est alors conscient des avantages de la traite aux rapides. Toutefois, il quitte la région à l’époque où les commerçants d’origine américaine sont férocement écartés du commerce des pelleteries par la CBH. Ithamar Day cède aussi à son partenaire McGillivray ses droits de traite à la rivière Désert (aujourd’hui, une grande partie de la réserve Kitikan Zibi à Maniwaki) et au lac Des Sables sur la Lièvre. Les McGillivray transforment le commerce en achetant les pelleteries au lieu de faire du troc avec les Amérindiens. De cette façon, ils peuvent maintenir plus longtemps la présence des Autochtones sur leur lieux d’échange.

        Pour le poste de traite de Day, il est probablement au bout du Chemin Vanier à Gatineau.L’emplacement du magasin demeure aussi toujours un mystère mais il fait toujours partie d’un litige de droits de propriété à la fin du 19e siècle avec la famille Conroy d’Aylmer. L’emplacement est surement près du promontoire bordant les rapides au bout du chemin Vanier qui est d’ailleurs la première route reliant les rapides Farmer sur la Gatineau au lac Deschênes. Il est fort probablement un ancien sentier utilisé au sylvicole. Ce lieu permet d’avoir une bonne vue sur le lac Deschênes. Seulement les fouilles pourront confirmer l’emplacement précis du poste de traite et de retracer l’évolution de l’occupation humaine des lieux.

        Moi aussi j’ai hâte d’en savoir plus et je vous souhaite de belles découvertes.

        Lynne

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