I. Vers une intégration des TIC avec les produits Google
Les médias sociaux et le Web 2.0 transforment les usages de l’Internet. Il est maintenant possible de collaborer, apprendre, s’informer, partager et publier sur le Web[1]. « Les usagers deviennent les premiers responsables du contenu et Internet remplace l’ordinateur personnel comme plateforme » (Beaudin-Lecours, Bulletin Clic). Les sites et les plateformes Web se multiplient de manières exponentielles. Les contenus du Web résident maintenant dans un monde vaste d’information qui traite de n’importe quel sujet d’intérêt. Chaque utilisateur a la possibilité de trouver l’information recherchée sous formes et traitements variés. Le Web 2.0 offre aussi différentes plateformes pour créer, gérer et organiser l’univers numérique qui est maintenant mobile, transportable et transférable. Les contenus du Web méritent aussi une attention particulière, car contrairement à l’univers papier, la publication des contenus est à l’heure de la démocratisation de l’information.
L’environnement pédagogique du Web
L’omniprésence d’Internet dans le milieu de travail, les maisons québécoises[2] et l’accès aux collections personnelles et aux réseaux sociaux dès le mobile pousse l’école à s’adapter à « l’environnement dans lequel l’élève s’approprie de la culture de son milieu (…) il ne reste donc qu’à accompagner et à outiller les jeunes vis-à-vis d’Internet[3]. » (MEQ, 2001 : 2). L’apprentissage n’est pas réservé qu’à l’école. L’univers numérique est devenu un centre d’apprentissage et de référence de premières lignes. Sholz affirme que « the urgent question becomes how we meaningfully and effectively learn with these tools, repositories, platforms and all open educational materials »(Sholz, Media Commons Press). La Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE) ajoute qu’« une réflexion ainsi qu’une concertation nous semblent nécessaires afin de donner à l’école une réelle chance d’adresser cet enjeu qui, nous le rappelons, n’a rien de franchement numérique et dépasse largement le cadre de l’utilisation des TIC[4] ». L’école a alors à adresser la culture du Web.
Transformation du rôle de l’enseignant par une intégration des TIC
L’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) signifie alors d’appréhender les changements nécessaires aux rôles des enseignants et de lui offrir des occasions de réussite avec les TIC. C’est alors en prenant conscience de ses rôles multiples que l’enseignant devient conscient des moyens d’utiliser les TIC de façon efficace et variée en classe. À l’école, l’enseignant est le principal intermédiaire entre les ressources du Web et les élèves. L’enseignant est le guide, le modèle et le facilitateur dans sa gestion de classe. Cette gestion l’amène à assumer autant le rôle de formateur et de collaborateur dans l’apprentissage.
En histoire, le rôle de l’enseignant devient plus étendu devant cette période de démocratisation du savoir historique. La formation citoyenne devient alors une nécessité pour développer une conscience critique des médias et une conscience éthique quant à l’empreinte numérique. L’appropriation des nombreuses ressources et des différentes plateformes pose aussi problème à l’enseignant. L’organisation de l’environnement numérique devient un défi de taille pour devenir efficace avec les ressources dont l’enseignant dispose, et ce, parfois qu’avec un seul ordinateur en classe.
Développement d’un environnement numérique avec Google
Les besoins en formation TIC dépassent souvent les ressources nécessaires en accompagnement pédagogique. L’accès aux parcs informatiques est souvent limité à l’école secondaire. Il n’est pas toujours évident de savoir par où commencer l’intégration des TIC dans le monde du 2.0. En histoire, l’enseignant relève aussi le défi de la transposition didactique du savoir savant à l’enseignement disciplinaire selon les normes et modalités institutionnelles. C’est alors après une mure réflexion sur les problématiques de l’intégration des TIC en classe d’histoire que le choix s’arrête sur une exploration des différents outils de Google dans le cadre de cette analyse.
Le nom de marque Google familier pour son moteur de recherche connaît aussi une croissance rapide de ses produits. Google offre des produits d’organisation pédagogique avec les TIC. « Une autre explication à cette croissance rapide vient de ce que Google est devenu une véritable porte d’accès à l’internet »[5]. Il présente le novice TIC à l’écriture, à la publication et à la gestion de l’univers numérique. Il ouvre au travail collaboratif, de partage et de création avec sa vaste gamme de produits gratuits et simples d’utilisation. Google se centre sur le développeur de contenu Web. Son approche à l’appropriation technique intuitive en fait alors d’excellents produits pour introduire le Web 2.0 en classe d’histoire au secondaire.
Cette analyse vise alors à partager vous cette réflexion pédagogique afin de faire valoir les raisons qui encouragent l’enseignant à utiliser Google avec ses élèves. Il s’agit d’abord de s’approprier les atouts et les limites de différents produits de cette marque connue. Il est ensuite proposé de vous faire part des transformations à entrevoir dans l’approche pédagogique avec l’usage des produits Google en classe d’histoire. Le rôle de l’enseignant se transforme dans une approche avec les TIC. Il s’explique dans un même temps les moyens d’amener l’élève à intégrer le développement des compétences disciplinaires, transversales et techniques avec les différents outils numériques. Enfin, l’analyse vous fait part sommairement d’une approche didactique à l’histoire qui permet de faire usage des produits Google au deuxième cycle du secondaire.
II. Vers une intégration des TIC avec les produits Google en classe d’histoire
Les premiers pas dans l’univers numérique débutent avec une familiarisation de différentes plateformes Internet permettant d’apprivoiser l’usage des TIC dans l’enseignement. De prime abord, l’ouverture d’un compte courriel Gmail introduit à la bureautique Google et à une gamme de nombreux logiciels et services. Google permet de bénéficier du Cloud Computing[6].
Attraits et limites de la bureautique Google Document
La bureautique Google Documents est une suite disponible en français qui propose une vaste gamme d’outils. Les fonctions de la bureautique Google ressemblent à des logiciels connus. Le traitement de textes (Documents), le chiffrier électronique (Feuille de calcul) et l’éditeur de diaporama (Présentation) sont semblables aux logiciels de la suite de Microsoft Office. Il y a aussi plusieurs modèles (templates) disponibles aux utilisateurs. Les documents peuvent être directement publiés en ligne, car ils bénéficient d’une programmation HTML intégrée. L’utilisateur peut alors appliquer différentes couleurs à ses créations de pages Web. Plusieurs personnes peuvent coproduire des documents, simultanément sur différents postes de travail peu importe le lieu, et ce, en temps réel. Les collaborateurs discutent en ligne, et ils peuvent ajouter des commentaires et les annoter ce qui enrichit la révision des travaux et les corrections ponctuelles. Il est aussi facile de revenir sur des versions antérieures des documents.
L’entrepose et la gestion des documents en ligne permettent de les travailler à partir de différents postes de travail et de sauvegarder son travail dans ses propres « collections ». Il n’y a aucun reformatage et les dossiers sont toujours accessibles sur le Web. L’accès dès l’Internet à ses dossiers ne nécessite aucun transfert de fichiers. Il est possible de travailler avec les mêmes outils familiers, et ce, peu importe l’ordinateur utilisé. Il est alors possible de devenir un utilisateur nomade en plus de conserver les mêmes habitudes de travail sur des ordinateurs différents et sans la contrainte des versions variées de logiciels.
Limites de la bureautique Google
L’utilisateur doit être conscient que le stockage est sur les serveurs de Google qui suscite tout de même certaines inquiétudes dans une prise de conscience croissante de l’empreinte numérique. Il est possible d’avoir accès à ses documents seulement lorsque l’utilisateur est branché sur Internet. Dans les faits, il demeure aussi que les fonctions de la bureautique sont des pages Web travaillant avec les limites du navigateur utilisé[7]. Certaines fonctions sont limitées. Il y est difficile de travailler hors ligne[8]. La fonction document ne permet pas la création des colonnes. Les polices de caractères sont limitées et il n’y a pas de correcteur d’orthographe grammatical. L’utilisateur ne peut pas prévisualiser ses documents avant l’impression. Présentation n’a pas de fonctions d’animations et de chronométrage. Il est aussi difficile de convertir les documents complexes de Microsoft Office. Les documents peuvent être récupérés et sauvegarder qu’avec un accès Internet.
Fonctions Dessin et Formulaire
La fonction Dessin ressemble au logiciel Photoshop d’Adobe. L’utilisateur peut créer des organigrammes ou des tableaux et intégrer des lignes ou des formes de toutes sortes au dessin. Il est aussi possible d’intégrer du texte, des images, des feuilles de calcul ou des pages de Présentation. L’intégration d’images à ce logiciel permet d’y ajouter des encadrements, des flèches et du texte.
La fonction Formulaire est intéressante pour réaliser des enquêtes en ligne. Il est possible de créer des questionnaires, des sondages ou tout autre document qui requièrent des réponses ou des commentaires. L’utilisateur peut créer différents types de questions : texte court, texte paragraphe, choix multiples, cases à cocher, sélectionné dans une liste, échelle ou liste. Les différents modèles proposés contribuent à ajouter un attrait esthétique aux formulaires. Il est ensuite possible d’intégrer les résultats à une feuille de calcul ou à un diagramme. Il est aussi possible de vérifier et de tester l’acquisition des connaissances ou de pratiquer certaines techniques précises avec des petits jeux-questionnaires. La limite des formulaires repose cependant dans l’impossibilité de conserver les résultats individuels. L’utilisateur doit se contenter de l’aspect ludique des jeux-questionnaires. Il peut se conserver des statistiques que pour l’ensemble des répondants. Les formulaires sont surtout utilisables pour des sondages, des exercices ou de l’enrichissement.
Produit d’écriture et de publication : Google Sites
Les produits Google offrent aussi des outils pour écrire et publier. Google Sites est un bel outil pour s’initier au design et à la création Web. Google Sites n’impose aucun transfert de fichier sur un serveur. L’utilisateur n’a qu’à choisir un modèle pour commencer à développer son site Web et en devenir l’administrateur. L’utilisateur peut organiser et gérer en un seul endroit tous ses documents Google. L’utilisateur peut ainsi intégrer à ses pages Web tout autre outil offert par Google (images, vidéos, blogue, cartes géographiques, calendrier…).
La gestion du site est facilitée par le fait que les modèles proposés organisent l’infrastructure du site Web. Il y a divers modèles de page Web : la page classique, le miniblogue d’annonces, un classeur et une liste. L’utilisateur a divers outils avec lesquels il peut apprendre à gérer un site Web sans forcément être compétent en informatique. Il demeure que Google Sites a ses limites. Il est peu flexible quant à l’utilisation de différents logiciels ou aux applications offertes par ses compétiteurs. Il est aussi difficile de repérer des articles par mots-clés à moins que le gestionnaire ait prévu des ensembles de mots-clés dans ses articles pour en faciliter la recherche dans la case à cet effet.
L’utilisation du site Web a plusieurs avantages sur les présentations PowerPoint traditionnelles. Il est d’abord un lieu où l’enseignant peut déposer et organiser ses cours et y entreposer les documents nécessaires aux différentes activités qu’il propose aux élèves. Les notes de cours sont ainsi disponibles aux élèves en tout temps et ils peuvent revenir sur la matière vue en classe lors des révisions ou tout simplement récupérer des documents nécessaires à la réalisation de travaux pratiques. L’élève peut bénéficier d’hyperliens vers des pages connexes en lien avec la matière. Il est aussi possible pour l’élève d’aller plus loin avec l’ajout de liens externes qui permet de voir autrement la matière. Les différentes fonctions telles que les pages « classeurs » sont pratiques pour la gestion et le stockage des fichiers et des documents numérisés provenant de n’importe quel logiciel. L’aspect vraiment intéressant est la possibilité d’ajouter des images en haute résolution tirées des albums Picasa, des cartes créées avec Google Maps et des vidéos trouvées ou créées sur YouTube. Cet atout permet de présenter la matière autrement avec des outils plus visuels et de varier les approches pédagogiques. Les outils de planification et de rappel d’événements avec le produit Agenda Google ou la fonction de la page « liste » sont intéressants pour assurer les différents suivis et l’annonce des événements. Le site Web permet alors de tirer avantage des technologies. Google Sites est un excellent moyen d’intégrer l’univers numérique et les outils de collaboration et de partage en classe.
Picasa, dépôt d’images numérisées
Picasa est un logiciel de dépôt et de gestions d’images numérisées. Picasa permet la classification, la modification, l’édition et la mise en ligne des photos. Plusieurs systèmes de tri d’images sont offerts et il y a plusieurs moyens de les filtrer à partir de différentes fonctions. L’utilisation des étiquettes est encouragée pour récupérer et organiser les images par mots-clés. L’utilisateur peut aussi ajouter un court texte pour décrire l’image exposée. La richesse du logiciel réside dans la facilité du transfert des photos et des images numérisées.
III. Introduction du Web en classe d’histoire avec les produits Google
Les cours enrichis par les TIC dans un environnement de collaboration et d’apprentissage avec les produits présentés ci-dessus permettent de gérer l’univers numérique en classe d’histoire avec facilité. Le Web 2.0 transforme les façons de voir le monde et d’appréhender la culture. L’univers des réseaux sociaux et de la télécommunication peut aussi rendre plus ludique l’histoire. L’univers numérique offre grand nombre de ressources et plusieurs lieux de consommation d’histoire sur l’Internet. L’enseignant ne peut plus simplement jouer le rôle de passeurs d’histoire. Il a un rôle d’importance à jouer en étant l’intermédiaire entre les savoirs savants, les productions Web et les démarches de formation citoyenne et d’apprentissage en histoire. Il s’agit alors de voir comment les produits Google permettent d’intégrer l’univers numérisé et médiatisé tout en respectant les fondements méthodologiques et les approches à l’histoire.
Transformation de l’environnement pédagogique par le numérique
Vu la convivialité des produits Google, les cours d’histoire peuvent prendre un virage numérique sans nécessité de formations et d’un parc informatique élaboré. Ces produits permettent à l’enseignant et aux élèves d’apprivoiser de nouvelles technologies sur le vif en toute convivialité. N’ayant pas à s’inquiéter des aspects techniques, l’enseignant d’histoire a la liberté technique pour introduire les TIC en salle de classe. Les différents produits permettent à l’enseignant de diversifier ses approches à l’histoire. Il est possible d’intégrer l’usage des TIC dans le développement des compétences disciplinaires et d’y développer parallèlement les compétences transversales dans des scénarios d’apprentissage centrés sur l’élève. L’enseignant est en moyen d’amener l’élève à prendre conscience de ses démarches d’apprentissage et de son processus de la résolution de problème en histoire. L’aspect d’amener l’élève à participer à la création du Web contribue à partager ses réalisations sur l’espace public tout en étant soucieux des différentes techniques méthodologiques de la discipline.
L’introduction des TIC soulève tout de même un questionnement sur le rôle de l’enseignant. Il importe d’intégrer de façon réfléchie les ressources Web 2.0 à l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire. Scholz permet de poursuivre en expliquant que « Learning with digital media isn’t solely about using this or that software package or cloud computing in the classroom; by altering the roles of the teacher and the student it substantially changes teaching itself. Learning with digital media isn’t about giving our well-worn teaching practices a hip appearance; it is, more fundamentally, about exploring radically new approaches to instruction» (Scholz, Learning through digital media)[9].
Environnement pédagogique d’Abigail De Kosnick
La transformation du rôle de l’enseignant ne change pas le lieu d’activité dans la classe. Abigail De Kosnik mentionne que cette activité demeure toujours en avant du groupe, mais que cet espace n’est plus nécessairement réservé à l’enseignant[10]. L’écran est le lieu de projection sur lequel se fixent les yeux des élèves et où se déroule l’animation de l’instructeur[11]. L’activité se centre davantage sur l’élève et il est mis à contribution en collaborant ou en partageant à la construction des connaissances[12]. Madame De Kosnick explique que laisser les élèves participer à la construction des apprentissages est un moyen de ne pas perdre l’attention des élèves lorsqu’elle enseigne. Alors, elle permet à ses élèves de développer leurs compétences avec les TIC en leur offrant des démonstrations réelles pendant qu’elle enseigne le contenu notionnel de sa discipline en arts visuels. Elle prépare un document sur lequel est imprimée de la démarche permettant de retracer étape par étape les aspects techniques démontrés pendant la présentation de sa matière. Les élèves peuvent alors suivre le cours et retracer les différentes procédures techniques utilisées pendant le cours. Cette approche favorise le développement des compétences TIC sans négliger le contenu et la matière à enseigner. Elle prépare aussi des documents pour encourager la discussion et le partage en classe pour exposer les contenus du cours. Elle organise un système de prise de notes sur un Google Documents. Les élèves participent à l’élaboration et la mise en commun des notes de cours de leur propre ordinateur pendant le cours. L’élève a alors sa place dans la production des connaissances et il est invité à contribuer à la construction des contenus notionnels en collaboration. Ces notes de cours sont mises en ligne avec un accès limité aux collaborateurs.
Transformation du rôle du prof d’histoire au secondaire
En histoire, les TIC contribuent à rehausser le matériel didactique et à varier les situations d’apprentissage et d’évaluation. Les ressources se multiplient par le phénomène de la commercialisation de l’histoire, car « Internet (est) le nouveau canal dominant de consommation, déborde de sites consacrés au passé » (Martineau, 50). Entre autres, les sites institutionnels, les expositions et les musées virtuels, les bibliothèques numériques, les jeux interactifs, les cybermystères, les encyclopédies collaboratives, les sites personnels et les blogues sont une variété de ressources disponibles sur le Web.
L’abondance des contenus qui se trouvent sur le Web mérite une attention particulière pour enrichir la dynamique d’apprentissage en salle de classe. Il s’agit alors de voir au rôle de l’enseignant d’histoire pour optimiser l’usage des TIC en classe. Selon Robert Martineau, l’enseignant a d’abord à se renseigner pour pouvoir enseigner[13]. Il a à saisir l’ampleur des contenus disciplinaires et à établir les liens avec l’histoire savante et les courants historiographiques. Il a à relever l’histoire à enseigner dans le respect des fondements de la discipline afin de transposer le savoir savant au contenu de la matière en conformité avec l’orientation des programmes officiels. Il a aussi à faire valoir les différentes fonctions sociales de l’histoire et son rôle de légimitimatrice[14] de l’État et de la nation. Les contenus notionnels introduisent à la mémoire du passé de la société. L’histoire à l’école est une porte d’accès aux ressources de la mémoire collective. Ainsi comme le résume Robert Martineau, « (…) l’une des contributions les plus importantes que peut apporter l’histoire à l’éducation est de former les jeunes à ne pas se faire raconter d’histoires, à rester alertes et ouverts pour construire l’avenir » (Martineau, 50). Devant les effets de la commercialisation de l’histoire dans l’espace numérique de domaine public, les élèves ont alors à développer son sens critique et éthique de sources. Pour ce faire, il a à développer le réflexe de les questionner, à construire son interprétation des réalités historiques et à prendre conscience de son rôle citoyen.
Il est alors intéressant de voir aux moyens de mettre en place un environnement pédagogique utilisant le numérique pour relever les défis de l’intégration des TIC en enseignement de l’histoire. Google Sites et d’autres produits associés sont un lieu où peut s’amorcer cette transformation pédagogique. Dès le départ, l’enseignant peut entreposer sur son propre site Web, les différentes ressources nécessaires à la construction de l’interprétation des réalités historiques à partir de sources variées. La variété de ressources pouvant être utilisée et mise en lien avec le programme disciplinaire permet d’amener l’élève à prendre conscience des différentes interprétations en histoire. Une réalité sociale est interprétée de divers points de vue. Les différentes ressources apportées aux élèves introduisent aussi à des situations problèmes qui se posent aussi en histoire. Dès son site Web, l’enseignant peut varier les activités de classe et optimiser l’usage des ressources disponibles sur Internet. Il a alors un encadrement flexible pour se conformer aux exigences du programme d’étude et surtout pour faire faire de l’histoire aux élèves.
L’attrait de l’image numérisée en classe d’histoire avec les produits Google
L’image numérisée est un vrai monde de découverte et une source d’informations privilégiées en histoire. L’exploitation pédagogique des documents iconographiques est immense avec leur abondance dans les expositions virtuelles, les archives numérisées et les banques d’images numérisées. « Quelle qu’en soit la nature, les images constituent des sources d’information privilégiées en histoire » (Martineau, 211). En s’ouvrant à l’univers numérique, il se crée un environnement pédagogique favorisant le développement du « regard d’historien » sur les sources primaires et secondaires. L’enseignant peut agir pour guider l’élève dans le développement de leur habileté à « mobiliser une attitude critique » devant les sources en classe d’histoire[15].
S’inspirant du modèle d’exploitation de Google Documents de madame De Kosnick, il se propose ici une activité de modelage pour apprendre à analyser un document iconographique à l’aide d’une image numérisée et la fonction Dessin de Google Documents[16]. En intégrant une image à un document Dessin, l’enseignant peut faire lire un document iconographique en encadrant des éléments à analyser. L’ajout de cadre permet aussi d’identifier des aspects qui méritent l’attention de l’observateur. L’ajout de texte permet d’exploiter davantage cette situation d’apprentissage. Cet atout permet alors d’exploiter les sources primaires et de montrer comment s’en servir pour comprendre une réalité historique du point de vue des gens qui l’ont vécue. L’élève développe alors autant son regard sur un document iconographique que sa compréhension d’une réalité historique. En répétant cet exercice avec différentes images choisies, l’enseignant peut en venir à montrer aux élèves comment se produit un document Dessin. Cette exploitation de l’image avec Dessin permet de développer l’habileté à lire des documents iconographiques, à étudier des réalités historiques avec des sources primaires et à développer les compétences TIC. Il y a alors tout lieu d’amener les élèves à questionner l’image numérisée avec un regard historique.
Recherche de documents iconographiques et le Web 2.0
La création d’album d’images numérisées permet d’exploiter autrement les sources primaires en histoire. La recherche d’images pour l’album introduit l’élève à la folksonomie, un néologisme du Web 2.0. Simplement en faisant une requête d’images numérisées sur un moteur de recherche, l’élève est confronté à nommer et à développer un vocabulaire qui exprime le but à atteindre. Le moteur de recherche permet de faire valoir la nécessité d’approfondir l’apprentissage par concepts afin d’élargir qualitativement le sens d’un mot. Il s’agit d’apporter des précisions au concept et aux éléments recherchés pour devenir efficace en recherche. Les banques de mots-clés peuvent être notées et organisées dans un schéma de concepts sur Dessin ou tout autre logiciel semblable. Ces banques peuvent être conservées afin de garder des traces de sa navigation et être réutilisées dans la recherche d’images de données, de textes, d’images et d’archives sur le Web.
L’intégration des images numérisées dans l’album photo Picasa pousse un peu plus loin la folksonomie en organisant le contenu à l’aide d’étiquettes. Cette façon de nommer les images contribue à qualifier de plus en plus précisément les concepts avec des sources primaires. Cohen et Rosenzweig ajoutent que la recherche par mots-clés est plus efficace et rapide en recherche. La qualification des concepts est une habilité qui prend de plus en plus d’importance en histoire. «Such quantitative digital additions may lead to qualitative changes in the way historical research is done[17]». La folksonomie est alors une approche TIC à favoriser dans l’enseignement de l’histoire, car elle devient nécessaire à la méthodologie de la recherche. C’est aussi un moyen fort efficace de valider la compréhension des concepts et la réalité historique illustrée en classe d’histoire.
La création d’album dans Picasa comporte d’autres attraits pour l’utilisation des sources primaires en classe d’histoire. Les façons variées pour organiser les images des albums permettent de développer différents sens des périodes et des réalités historiques. Dans la création de banque d’images, l’élève est invité à utiliser l’option de la description des sources pour fournir des informations sur les images retenues. La description peut faire connaître le contexte de l’image, son auteur ou son point de vue, l’année de production, les points d’intérêt… À plusieurs élèves, un tel album peut se créer à partir de diverses sources et de banques de données. Une courte synthèse peut d’ailleurs résumer brièvement la réalité historique illustrée dans l’album et être intégré au site Web de la classe et ensuite, partagé avec l’ensemble de la classe.
La fonction « albums » permet aussi de présenter les photos par collections numériques en différents formats : Diapositive, vidéo, collage ou affiche. La création et le montage de vidéo mettent en valeur les albums simplement en organisant les images numérisées défilantes. En histoire, cette façon de classer les documents iconographiques permet de faire sens de la synchronie et des anachronismes présents dans les images. Dès lors, l’élève développe un autre sens de l’histoire. L’utilisateur peut aussi y intégrer un texte audio ou retenir une pièce musicale de son choix. Les images défilent ensuite dans un montage animé. Plusieurs exploitations pédagogiques sont possibles. Les sources primaires deviennent alors un moyen de développer différentes habiletés en histoire en leur permettant de collaborer à la création de montages visuels des images numérisées. Leurs banques d’images numérisées et leurs diverses manipulations des sources primaires créent un contexte réel d’apprentissage. L’élève se sent en moyen d’expliquer, une réalité historique à partir de sources variées en développant leurs compétences disciplinaires et transversales en histoire.
La création d’album et l’utilisation d’images numérisées sur l’espace public confrontent l’élève au souci méthodologique et au respect éthique des droits d’auteurs et des conditions d’utilisation des images numérisées. Il est évident que l’élève doit apprendre à noter les sources précises des images retenues pour diffusion sur l’espace public. L’élève doit inscrire toute l’information relative aux sources de l’image placée dans l’album selon les règles dictées dans les conditions d’utilisation. La création des albums offre l’occasion de familiariser l’élève avec les différentes conditions d’utilisation dans différentes banques d’images numérisées. Il y a aussi lieu d’introduire l’élève aux banques d’images libres de droit dans Creative Commons. Cette formation permet de prendre conscience de l’éthique dans la recherche et dans l’utilisation des sources.
Les albums d’images peuvent aussi être utilisés en complémentarité avec Google Map ou transformés en format Panoramio pour l’usage du logiciel Google Earth. Les images peuvent être intégrées par géolocalisation sur une carte personnelle « mes cartes ». Dans l’usage de documents iconographiques, la géolocalisation devient un beau défi à relever. L’utilisateur a à localiser le lieu de prise de vue sur une carte. Cette géolocalisation nécessite de préciser l’information sur l’image étudiée. Il peut ainsi se créer une chasse au trésor, des énigmes ou mystères, des randonnées de découvertes virtuelles, des itinéraires de recherche de patrimoine… La cartographie en histoire prend alors une étendue autre, mais essentielle dans le développement des précisions du contexte en histoire.
IV. Méthodologie de la recherche et la construction de l’interprétation en classe d’histoire avec les produits Google
Les premiers pas dans l’univers 2.0 se font rassurants pour le pédagogue qui intègre les TIC en histoire avec les produits Google. La facilité technologique des divers outils lui permet de se centrer sur l’apprentissage et de rendre actif l’élève dans sa compréhension et la production de l’histoire. Les outils Google ouvrent au travail en collaboration et ils offrent l’occasion d’apporter un caractère social à la construction d’une interprétation. Les projets et les travaux de recherche peuvent se réaliser en équipe. L’enseignant a aussi la possibilité de collaborer à l’évolution des travaux en ajoutant des commentaires ou en guidant l’élève vers les ressources appropriées. Il n’a pas besoin d’attendre la fin du projet pour voir à la progression des travaux.
Google documents devient aussi un outil favorisant la contribution de tous les élèves. Il est possible d’amener les élèves à construire à plusieurs leurs connaissances. Une analyse de texte par exemple peut se faire en grand groupe. Après la lecture, les élèves contribuent à la création d’un tableau d’analyse et de synthèse en complétant une cellule qui lui est assignée où même l’élève le plus discret peut alors s’exprimer. Chaque contributeur ajoute de l’information qui à son tour enrichit les données de l’analyse. Il permet d’avoir différentes perspectives sur un problème donné à partir de l’opinion de l’auteur et du point de vue des élèves. L’enseignement collaboratif et la construction des connaissances vont alors de pair en laissant place à l’élève guidé par leur enseignant dans la construction des connaissances. N’est-ce pas lieu de favoriser le socioconstructivisme préconisé dans le Programme de formation québécoise?
Les élèves disposent d’outils intéressants pour interpréter les résultats de leur collecte d’information et les résultats de leur apprentissage dans une démarche par résolution de problème en histoire. La création et la diffusion de l’information en images, en vidéos, en documents partagés les feuilles de calcul, les dessins s’intègrent facilement aux documents. Les moyens de diffuser l’information se multiplient avec l’usage de Google Documents.
Comment mettre en valeur les TIC avec un ordinateur en classe d’histoire
Présentement, il se vit un projet TIC très élémentaire sur la culture et les mouvements de pensée au Québec avec les élèves de 4e secondaire en histoire. Ce projet se vit à partir d’un seul ordinateur en classe. Le papier fait alors partie de ce projet.
Son but est d’arriver à créer des pages Web sur des mouvements de pensée qui ont influencé les courants de pensée dans la société québécoise depuis le régime anglais. Les élèves se créent présentement un dossier documentaire pour arriver à définir en collaboration un mouvement de pensée qui a été choisi au hasard.
La création de la définition se partage entre différentes équipes de six groupes différents qui ne se connaissent pas nécessairement. L’élaboration de la définition se crée en document partagé. L’élève a aussi à rechercher un exemple de manifestation culturelle de ce mouvement de pensée. Il choisit le sujet de cette manifestation et il réalise une recherche pour en connaître davantage afin d’écrire à partir de sources variées un texte de 150 à 200 mots qu’il a à intégrer à la page Web de son mouvement de pensée.
Il a à repérer des documents iconographiques, des images numérisées tirées de banques libres de droit ou des vidéos tirés des archives pour compléter ses propos sur la manifestation culturelle qu’il étudie. L’ensemble des travaux d’élèves est alors intégré au site Web de la classe. Les élèves ont enfin à présenter le mouvement de pensée et le sujet choisi à la classe.
L’élève présente son mouvement de pensée et la manifestation culturelle retenue dans le cadre d’un débat parlement en classe. Sa brève présentation bénéficie du support visuel de la page Web qui regroupe l’ensemble des productions des élèves partageant le même mouvement de pensée. Les élèves sont alors sollicités à créer des contenus pour le site Web tout en collaborant à la création d’une page qui s’inspire d’une encyclopédie Wiki. Les élèves disposent en plus de diverses ressources sur le site Web HÉC Culture et mouvements de pensée pour les guider dans leur démarche d’apprentissage en histoire avec les produits se trouvant dans l’univers numérique du 2.0. C’est alors par ce projet que se vit cette introduction de l’environnement numérique avec les produits Google en classe d’histoire au secondaire.
Mes sites Google pour les élèves :
Ce site est le gestionnaire de la classe. Elle guide l’élève dans son cheminement en classe et dans ses études de la matière. Il est surtout un coffre à outils pour le guider vers les méthodes et les contenus présentés dans ses cours d’histoire.
Ce site présente le contenu du thème aux élèves de 4e secondaire. Il vise surtout à faire valoir par différents médias le contenu du thème et le mode de peuplement depuis plus de 10 000 ans au Québec.
Ce site présente les progressions d’apprentissage liées à ce thème à partir de médias variés en prenant soin d’offrir des images authentiques propres aux époques étudiées.
Ce site présente le pouvoir de l’État en plus de l’ensemble des progressions d’apprentissage à l’étude en 4e secondaire. Une approche plus narrative est utilisée dans ce site pour faire comprendre le contenu proposé dans le programme d’études.
HÉC Culture et mouvements de pensée
Ce site présente des contenus créés par les élèves. À l’image d’une encyclopédie Wiki, les élèves sont invités à verser leurs articles pour faire connaître les différents mouvements de pensée qui ont influencé la culture au Québec depuis 1760.
Bibliographie
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Cohen, Daniel G. et Roy Rosenzweig, « Owning the Past », Digital History, http://chnm.gmu.edu/digitalhistory/copyright/. (Consulté la semaine du 10 janvier 2011)
De Kosnik, Abigail, « Teaching with Google Docs, or, How to Teach in a Digital Media Lab without Losing Students’ Attention» Digital Media Commons, 8 mars 2011. http://learningthroughdigitalmedia.net/teaching-with-google-docs-or-how-to-teach-in-a-digital-media-lab-without-losing-students%E2%80%99-attention (Consulté le 20 avril 2011)
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[1] Pierre Lachance, Outils Web 2.0. Récit, Version Avril 2011 (consulté le 16 avril 2011)
[2] Cette affirmation du MESL sur l’intégration des TIC date de 2001. Patrick Giroux et Mathieu Gagnon, Et si le principal enjeu techno-éducatif de 2011 n’avait rien de technologique? Fédération québécoise des directions d’établissement scolaire, Revue FQDE. http://fqde.qc.ca/revue-fqde/et-si-le-principal-enjeu-techno-educatif-de-2011-navait-rien-de-technologique/
[3] Idem
[4] Idem
[5] Girard, Bernard, « Ressources technologiques, Google, Une formidable machine à innover », (CAIRN)
[6]Je ne tenterai pas de définir Cloud Computing qui est propre à l’univers numérique. J’ai vu plusieurs écrits à ce sujet. J’en comprends que c’est de l’ordre du transfert des données informatiques entre les serveurs. Je me suis inspirée des propos de Abigail De Kosnik dans Teaching with Google Docs, or, How to Teach in a Digital Media Lab without Losing Students’ Attention, Horizon Report, « Cloud computing » http://www.nmc.org/pdf/2009-Horizon-Report.pdf et Wikipédia, « Cloud Computing » http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloud_computing
[7] Griffiths, Rob. «Why I don’t use Google Docs», p48
[8]Idem
[9] Trebor Scholz, Introduction: Learning Through Digital Media, Digital Media Commons,28 février 2011.
http://learningthroughdigitalmedia.net/introduction-learning-through-digital-media
[10] Abigail De Kosnik, « Teaching with Google Docs, or, How to Teach in a Digital Media Lab without Losing Students’ Attention» Digital Media Commons, 8 mars 2011. http://learningthroughdigitalmedia.net/teaching-with-google-docs-or-how-to-teach-in-a-digital-media-lab-without-losing-students%E2%80%99-attention
[11] Idem
[12] De Kosnik, Sholz et plusieurs autres auteurs signalent que l’activité doit être centrée sur l’élève dans le milieu apprenant.
[13] Robert Martineau, « Fondements et pratiques de l’enseignement de l’histoire à l’école, traité de didactique », Presse de l’Université du Québec, p.50
[14]Robert Martineau utilise le terme légimitatrice à la page 50.
[15] Le « regard historien » et la « mobiliser une attitude critique » sont des termes tirés du Programme de formation québécoise cité dans Robert Martineau, p. 211
[16]La démarche propose s’inspire aussi de « analyse de photographies et images » sur Récitus http://www.recitus.qc.ca/tic/dossiers-tic/analyse-de-photographies de Steve Quirion réalisé en collaboration avec Chantal Déry, Michel Vincent et Mathieu Rocheleau, 16 janvier 2009.
[17]Cohen et Rosenzweig, « Why Digitize the Past? Costs and Benefits», http://chnm.gmu.edu/digitalhistory/digitizing/1.php