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Robert Conroy aux premières heures du village d’Aylmer

Robert Conroy aux premières heures du village d’Aylmer

Vers 1830, la région de l’Outaouais est en pleine transformation grâce à l’essor de l’agriculture et du commerce du bois, aux manufactures aux chutes Chaudières et à la construction du canal Rideau. Les chutes et les petits rapides Chaudières ainsi que les rapides Deschênes forment une barrière naturelle qui sépare les cours inférieur et supérieur de la rivière des Outaouais[1]. Ainsi, cette barrière pose un problème au transport de la marchandise et aux mouvements migratoires vers l’ouest de la région de l’Outaouais au début du 19e siècle. De ce fait, les voyageurs sur la voie navigable doivent nécessairement débarquer de leur embarcation aux chutes Chaudières et transiter par le chemin d’Aylmer pour atteindre, par le lac Deschênes, la partie supérieure de la rivière des Outaouais.

Cependant, certains visionnaires de l’époque savent tirer profit de cet obstacle naturel. C’est le cas de Robert Conroy, un jeune Irlandais né en 1811 à Magherafell dans le Comté de Derry[2], qui arrive au bas des chutes Chaudières en compagnie des frères McGillivray, des marchands de Montréal, au début des années 1830[3]. Ces hommes célibataires sont de l’ancienne Compagnie du Nord-Ouest fusionnée en 1821 à la Compagnie de la Baie d’Hudson qui délaisse alors les opérations de Montréal au profit des postes de traite nordiques de la baie d’Hudson. Les environs des chutes Chaudières sont désormais ouverts aux négociants de fourrure indépendants de l’ancienne Compagnie du Nord-Ouest de Montréal[4]. Dès son arrivée, Robert Conroy s’investit dans les activités de transbordement dans les environs du lac Deschênes et « […] devient l’un des entrepreneurs les plus énergétiques à s’établir à Aylmer[5]. »

En 1837, Robert Conroy épouse Mary McConnell, la fille de William, un des trois frères McConnell faisant partie du groupe d’associés de Philemon Wright lors de l’établissement du canton de Hull[6]. Ces frères développent de grandes fermes le long du chemin d’Aylmer. De plus, leurs concessions forestières les mènent jusqu’au pied du lac Témiscamingue[7]. Cette famille connait très bien les difficultés de déplacement et d’accès aux ressources sur la rivière des Outaouais, y ayant voyagé à maintes reprises.

Pendant ce temps, en amont des chutes Chaudières, l’introduction des premiers bateaux à vapeur augmente l’activité fluviale à L’abord-à-Symmes d’Aylmer qui prend vite figure d’un port de mer au Bas-Canada[8]. « La vocation d’Aylmer comme lieu de transbordement de marchandises accéléra son développement. La route d’Aylmer, lien entre Aylmer et Hull, devient l’axe le long duquel s’établirent les premiers colons[9]. » Robert Conroy profite de ces installations en s’associant au neveu de Philemon Wright, Charles Symmes, qui « […] peut être à bon droit considéré comme le fondateur de la ville d’Aylmer[10]. » Conroy se porte finalement acquéreur de L’abord-à-Symmes quelques années plus tard[11].

En outre, Robert Conroy ne lésine pas sur le travail. Déjà, en 1834, Robert Conroy érige son premier hôtel, le Aylmer, à proximité des bâtiments construits sur la rue Principale en 1822 par les Wright pour Charles Symmes[12]. À la fin des années 1830, Robert Conroy entreprend la construction de son fameux hôtel British[13] « […] à l’époque où Bytown n’avait alors qu’une simple cabane en bois rond comme hôtel, près du pont des Sapeurs[14]. » L’hôtel British est un haut lieu d’activités dans le village d’Aylmer, servant autant pour les soirées mondaines que d’église, d’école, de salle d’assemblée au premier conseil municipal et, temporairement, de Cour supérieure du district d’Ottawa. Par ses hôtels, Robert Conroy joue un rôle politique important dans la région en plus d’être un acteur imposant dans le recrutement et l’établissement de la main-d’œuvre et des colons[15].

C’est à partir de 1848 que la famille Conroy délaisse en partie ses opérations hôtelières[16] pour profiter de l’essor de l’industrie forestière et de l’activité fluviale sur la rivière des Outaouais[17]. Entre 1840 et 1850, Robert Conroy ne détient toujours aucune limite forestière[18], malgré le fait qu’il soit un négociant de bois et un marchand (lumberer[19]) ayant rapporté de nombreux radeaux de bois sur la rivière des Outaouais. En fait, il profite des concessions forestières du magnat de l’industrie du bois, John Egan, dans les comtés de Renfrew (Canada-Ouest) et du Pontiac (Canada-Est)[20]. À Bonnechère[21], dans le comté de Renfrew, Conroy aménage un quai d’embarquement et un magasin-entrepôt qui donnent accès aux limites forestières de Egan[22]. Le quai permet alors d’acheminer le bois jusqu’au bas des rapides des Chats sur la rivière des Outaouais[23]. Les bateaux à vapeur s’affairent à remorquer les radeaux de bois assemblés en amont du lac Deschênes. Grâce aux vastes limites forestières de la famille McConnell et de John Egan ainsi que ses liens avec les marchands de la région, Robert Conroy se démarque dans l’acheminement des ressources forestières de l’Outaouais.

Par ailleurs, Robert Conroy est du groupe de bâtisseurs d’Aylmer en devenant un actionnaire important dans les entreprises locales. Il s’implique financièrement auprès des marchands locaux en développant, entre autres, l’Aylmer Union Steam Mill Company[24], l’Aylmer Bakery[25], l’Upper Ottawa Steamboat Company[26] et The Bytown & Aylmer Union Turnpike Company[27]. Cette dernière voit au financement du projet de reconstruction et d’entretien du chemin d’Aylmer qui génère des profits grâce à deux postes de péage. Cette route macadamisée[28] relie les auberges Conroy d’Aylmer au pont de l’Union à Bytown (Ottawa)[29]. Un service de diligences y circule ce qui fait des établissements Conroy l’un des premiers groupes à offrir un service permanent de transport dans la région[30].

Cependant, le succès ne sourit pas toujours à Robert Conroy. Par exemple, en 1854, il se joint, à titre d’actionnaire, au projet du Montreal & Bytown Railway qui envisage d’instaurer une ligne de chemin de fer reliant Montréal à Bytown par la rive nord de la rivière des Outaouais[31]. La malchance et les difficultés financières de cette compagnie à charte conduisent à l’abandon de la construction de cette ligne de chemin de fer[32]. Montreal & Bytown Railway n’a réussi qu’à bâtir le tronçon Carillon-Grenville à la fin des années 1850[33].

À cette époque, la diversification économique est une mesure essentielle pour protéger les négociants du bois devant l’incertitude des marchés extérieurs où les investissements sont sujets aux soubresauts de l’offre et de la demande. « Étant donné la forte stratification des groupes économiques dans la région, quelques membres se révèlent plus en mesure que d’autres de se protéger : certains font face à la faillite, d’autres à la misère[34]. » Les Conroy savent faire preuve de stratégie en élargissant leur inventaire foncier par l’acquisition de propriétés dans le comté d’Ottawa (Canada-Est), de Nepean, de Renfrew et d’Hasting (Canada-Ouest)[35]. La prospérité de Robert Conroy et de sa famille devient évidente, quand, en 1855, ils aménagent une des résidences de pierre des plus prestigieuses à Lakeview, au cœur du village d’Aylmer[36].

Dès 1857, la famille Conroy prend possession d’un vaste ensemble de terres riveraines du patrimoine de la famille McConnell, près des rapides Deschênes, sur le premier rang du canton de Hull, parmi les territoires les plus parcourus par les voyageurs naviguant sur la rivière des Outaouais depuis plusieurs siècles. Ces propriétés, situées le long des chemins d’Aylmer et de Vanier, sont traversées par les routes principales qui assurent le mouvement migratoire vers le nord et l’ouest de la région de l’Outaouais. De plus, ils possèdent également deux grandes fermes[37], des scieries, une meunerie, des logements de location pour les travailleurs[38], un inventaire de magasins-entrepôts, des hôtels à Aylmer, des actions dans les entreprises locales et des quais d’embarquement sur le lac Deschênes[39]. Ainsi, Robert Conroy a, en un coup d’œil, un regard sur les groupes de voyageurs descendant ou remontant l’Outaouais supérieur à partir de L’abord-à-Symmes ou aux rapides Deschênes. Donc, par l’acquisition des différents lots du premier rang, les Conroy s’assurent de la rentabilité de leurs entreprises et d’un héritage à léguer à leurs enfants.

Le parcours de Robert Conroy ne s’arrête pas là. En plus d’exercer un rôle majeur sur l’économie d’Aylmer et de la région de l’Outaouais, il s’investit en politique municipale. À cette époque, Aylmer devient le premier village incorporé de la région, avant Hull et Bytown. Conroy fait partie du premier conseil municipal à titre d’échevin entre 1847 et 1849. Il en devient maire, de 1857 à 1860, puis à nouveau conseiller de 1860 à 1862 et, enfin, il est réélu maire en janvier 1866 jusqu’à sa mort, le 5 avril 1868, à l’âge de 58 ans. Il repose désormais au cimetière Bellevue.

Ainsi, durant la première partie du 19e siècle, Robert Conroy contribue au développement de l’industrie forestière, des voies de communication et du réseau de transport en Outaouais. Bref, ce fin renard a su faire fructifier ses actifs où plusieurs ont échoué. Il demeure qu’il n’aurait pu arriver à se démarquer dans l’économie régionale sans l’appui de son épouse, Mary McConnell, et de sa belle-famille. En outre, il a su collaborer avec l’élite locale pour tirer son épingle du jeu.

Le décès de Robert Conroy et de plusieurs bâtisseurs d’Aylmer, en 1868, va marquer la fin de l’âge d’or de cette petite communauté riveraine sans pour autant marquer la fin de la famille Conroy à cet endroit. La veuve, Mrs Robert Conroy, et ses enfants sauront faire valoir leur savoir-faire et leur sens de l’initiative, ce qui mènera l’Outaouais à l’aube de sa plus grande période d’industrialisation.

Par Lynne Rodier et Sophie Tremblay

NOTES

[1] Pommainville, Les bateaux à vapeur d’Aylmer, p. 30.

[2] Gourlay, The Ottawa Valley, p. 172.

[3] Wilson, A history of old Bytown and Vicinity, p. 67.

[4] Guitard, Quartier de Deschênes, p. 8.

[5] Bégin, De l’auberge Conroy à l’hôtel British, p. 23.

[6] Howes, The Descendants of Robert McConnell & Eleanor McDonald.

[7] Gard, Pioneers of the Upper Ottawa.

[8] Taché, Nord de l’Outaouais, p. 204 ; Leroux L’autre Outaouais, p. 113 ; Pommainville, Les bateaux à vapeur d’Aylmer, p. 30-33 ; Bégin, Le chemin et le «port» d’Aylmer, p. 6.

[9] Aldred, Le Chemin d’Aylmer, p. 25.

[10] Taché, Le Nord de l’Outaouais, p. 203.

[11] BAnQ, P154, D8, Inventaire d’évaluation de R & W Conroy’s Real Estate, Will Property and Timber Limits, 30 novembre 1883 ; Bégin, De l’auberge Conroy à l’hôtel British, p. 23 ; Beaulieu, Leclerc et Lapointe, Aylmer et l’industrie du bois de sciage, p. 36

[12] Bégin, De l’Auberge Conroy à l’hôtel British, p. 24.

[13] Blair, Villes et villages de la région de la Capitale nationale, p. 56 ; Bégin, De l’Auberge Conroy à l’hôtel British, p. 25.

[14] Bégin, De l’Auberge Conroy à l’hôtel British, p. 26.

[15] Tiré du journal Ottawa Citizen : « The following gentlemen, resident in the neighbourhood will furnish on application all needful advice and information; and they have undertaken to give the fullest direction to Emigrants, whether their subject be labour or settlement; – Joseph Aumond, Esq. Bytown; Messrs, C & R McDonnell, do; John Egan & Co., Aylmer; John Foran, Esq.; Robert Conroy, Esq., do; […] dans Reid, Upper Ottawa Valley, p. 168.

[16] Sur l’enregistrement de baptême de Charlotte Anne Conroy, la mention Tavern Keeper est rayée dans le registre paroissial de l’église Saint James. Saint James, Hull, Lower Canada, covering the years 1831-1853, Parish Register 429, p. 129.

[17] Bégin, De l’auberge Conroy à l’hôtel British, p. 37.

[18] Reid, The Upper Ottawa Valley to 1855, p. lxvi.

[19] Parish register for Saint James’s Church, Hull, Lower Canada, covering the years 1831-1853, Parish Register 429, p. 129.

[20] Lee, The Lumber Kings & Shantymen, p. 27 ; Reid, Upper Ottawa Valley, p. 168.

[21] Dans Lee, The Lumber Kings & Shantymen, p. 27 : John Egan a deux scieries sur la rivière Bonnechère dans le comté de Renfrew et une autre à Quyon dans le comté du Pontiac. Ces deux localités ont accès aux quais de transbordement de Robert Conroy et aux services des bateaux à vapeur naviguant du bas des rapides des Chats jusqu’à Aylmer.

[22] Reid, Upper Ottawa Valley, p. 168.

[23] BAnQ, P154, D6/1, Inventaire après décès de Robert Conroy, 1879.

[24] Beaulieu, Leclerc et Lapointe, Aylmer et l’industrie du bois de sciage, p. 35.

[25] La construction du moulin à farine introduit l’usage industriel de la vapeur à Aylmer. Les actionnaires sont Robert Conroy, John Egan, Charles Symmes et Harvey Parker, dans Bégin, De l’Auberge Conroy à l’hôtel British, p. 25.

[26] Pommainville, Les bateaux à vapeur d’Aylmer, p. 31.

[27] Robert Conroy détient toujours des actions dans cette compagnie à son décès en 1868. BAnQ, P154 D6, Inventaire après décès de Robert Conroy, 1879.

[28] Les procédés de macadamisage consistaient à poser une fine couche de pierre concassée sur la route afin de former une surface de gravier bien tassé permettant de garder l’assiette de la route sèche et solide en tout temps. Dans Aldred, Le chemin d’Aylmer, p. 33.

[29] Aldred, Le chemin d’Aylmer, p. 31 ; Ville d’Aylmer, Symmes, p. 15.

[30] Bégin, Le chemin et le « port » d’Aylmer, p. 6.

[31] Reid, The Upper Ottawa Valley to 1855, p. lxxxvii-lxviii.

[32] Ibid.

[33] Ibid.

[34] Gaffield, L’histoire de l’Outaouais, p. 137.

[35] BAnQ, P154, D6/1, Inventaire après décès de Robert Conroy, 1879 ; BAnQ, P154, D7, Transfert des propriétés de l’inventaire Mary McConnell à Robert H. et W. J. Conroy, 27 septembre 1880 ; BAnQ, P154, D7, Deed of sale, Maria Jane Conroy, John Nelson, Mary Conroy, John S. Dennis jr, James Conroy, Eleanor Conroy, Alfred Driscoll and Ida H. L. Conroy to Robert Hughes Conroy & William Jackson Conroy, registered in the County of Ottawa, Vol. 9, A, 7th day of May 1887.

[36] Aldred, Aylmer, Québec, p. 56 ; Bégin, De l’Auberge Conroy à l’hôtel British, p. 25.

[37] BAnQ, P154, D6/1, Inventaire après décès de Robert Conroy, 1879 ; BAnQ, P154, D7, Transfert des propriétés de l’inventaire Mary McConnell à Robert H. et W. J. Conroy, 27 septembre 1880 ; BAnQ, P154, D7, Deed of sale, Maria Jane Conroy, John Nelson, Mary Conroy, John S. Dennis jr, James Conroy, Eleanor Conroy, Alfred Driscoll and Ida H. L. Conroy to Robert Hughes Conroy & William Jackson Conroy, registered in the County of Ottawa, Vol. 9, A, 7th day of May 1887.

[38] Ibid.

[39] BAnQ, P154, D6/1, Inventaire après décès de Robert Conroy, 1879 ; BAnQ, P154, D7, Transfert des propriétés de l’inventaire Mary McConnell à Robert H. et W. J. Conroy, 27 septembre 1880.

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